Les espaces urbains sont peu adaptés aux besoins des habitants et habitantes ayant des particularités sensorielles. Comment améliorer la ville pour le bien-être de tous ?
En France, on estime qu’environ 15 % de la population présente un ou plusieurs troubles du neurodéveloppement (troubles du spectre de l’autisme, troubles de l’attention, troubles dys, troubles du développement intellectuel…).
La sensorialité atypique qui accompagne fréquemment ces troubles n’est pas toujours bien connue. Pourtant, au quotidien, elle peut être une réelle source d’inconfort et de handicap pour les enfants, adolescents ou adultes concernés. En particulier dans nos environnements urbains saturés de stimulations !
Aujourd’hui, tout milite pour une meilleure prise en compte de ces particularités dans l’aménagement de la ville et des espaces urbains. Des améliorations importantes peuvent être apportées, souvent au bénéfice de tous.
L'espace sera aménagé pour accueillir dans de meilleures conditions les enfants avec des troubles du neurodéveloppement : boules et jouets antistress, endroit sombre pour s'isoler...
Intervenants
- Marie Pieron, élue à la culture scientifique de la Ville d’Ivry-sur-Seine et chercheuse en sciences cognitives
- Valentina Talu, chercheuse en planification urbaine à l'université de Sassari en Italie
- Olivier Leclerc, architecte qui a réalisé à un Ivry un foyer de vie pour jeune adultes autistes
- Les membres de l’association ivryenne Les Compagnons extraordinaires
Animation et modération par Guillaume Tixier, journaliste scientifique.